Cinq fait sur moi

Mes séances d’écritures sont toujours en musiques

Mon chat me soutient émotionnellement quand j’écris (ou pas du tout)

J’adore avoir des carnets au cas où quand j’écris

Je suis assidûment mes statistiques d’écritures

Si je suis face à la page blanche, je sors monter à cheval

Ma première expérience de création d’histoire, c’est sûrement avec ma sœur lorsqu’on était enfant et qu’on jouait au schleich ensemble, mais je ne pense pas qu’on puisse vraiment faire un lien avec l’écriture. En réalité, l’écriture n’a pas toujours fait partie de ma vie, avant mes treize ans, je n’avais pas trop ça en tête. Par contre, l’imaginaire a toujours fait partie de ma vie, j’ai toujours été une grande fan de magie et de créature fantastique. Je pense que cette passion remonte à loin parce que les livres que mes parents me lisaient le plus enfant, c’était les Cabane Magique. Et au-delà des livres et des films que j’ai pu regarder et lire enfant qui m’ont initié à l’univers imaginaire, je pense que mon cadre de vie a influé. J’ai passé toute ma vie dans un petit hameau sur un mont en forêt et il s’avère qu’autour de chez moi, il y a énormément de mythes et légendes que j’adore.

Donc j’étais donc une férue de lecture et d’imaginaire, mais avant mes treize ans, l’écriture ne faisait pas vraiment partie de ma vie (à part peut-être une fois où enfant j’ai voulu imiter ma sœur qui écrivait un livre du nom D’un cheval de rêve en écrivant un livre du nom D’un cheval, un rêve (plagia), magnifique livre depuis perdu qui devait faire environ deux pages (et encore)). Mais l’écriture s’est imposée à moi lorsque j’ai eu l’idée des ELLE, un univers fantastique avec de la magie, une quête, des énigmes et des voyages à travers le monde. Et il y a eu un avant et un après, c’est certain.

Quand je me suis lancé dans l’écriture, ce n’était pas totalement quelque chose de sérieux, c’était marrant, j’aimais bien, mais je n’avais pas l’idée d’écrire plein de livres. Et j’avoue que l’écriture de mon premier livre était un peu chaotique, surtout pour la gestion de la cohérence vu que je n’ai rien prévu ni rien anticipé avant de l’écrire. Mais surtout, je ne faisais pas vraiment attention à ce que j’écrivais et aux fautes que je faisais, j’étais un peu en mode « je suis dyslexique, mes lecteurs ont qu’à supporter mes fautes, ce n’est pas de ma faute » (j’ai forte heureusement changer de point de vue depuis). Et pendant environ les deux premières années d’écriture, je n’ai absolument pas fait attention à ce que j’écrivais. Ça a commencé à changer avec RONII lorsqu’une de mes amies a pris le temps de me corriger mes fautes et que j’ai commencé à faire attention à elle. Mais j’écrivais encore complètement au feeling avec seulement quelques idées en tête.

Et je pense que le début des vraies difficultées d’écriture sont arrivé avec le tome 4 (voire 3) des ELLE, où je me suis bien rendu compte que ne rien prévoir et écrire au feeling, c’était parfois le gros bordel. Notamment quand tu ressuscites un personnage par erreur ou que tu oublies la ligne directrice du livre. Le pire, c’est qu’en écrivant les ELLE, j’ai commencé à les détester et à avoir envie de tout recommencer de zéro. Mais j’ai continué (je suis têtue apparemment) et j’ai juste gagné de finir ma saga et de ne plus pouvoir la voir en peinture.

Alors après cette expérience presque catastrophique d’écriture, j’ai fait plus attention, même si l’écriture de RONII c’est bien passé. Donc avec Her Majesty, j’ai commencé à un peu organisé mes livres et surtout créer des vrais personnages et univers. Et mine de rien, c’est beaucoup plus simple d’écrire quand on a trouvé sa méthode. Un autre moment assez décisif dans l’écriture, c’est le confinement en 2020 et quand j’ai commencé à écrire avec vraiment de la régularité et tous les jours. C’est à ce moment là que j’ai écrit Le Monde Est Fait De Si, trouvant définitivement ma manière de fonctionner dans l’écriture.

Après Le Monde Est Fait De Si, j’étais vraiment très confiante en mon écriture. J’ai donc commencé L’Étrange Histoire de Kamala Crow et ça c’est plutôt mal passé vu que je n’avais pas assez réfléchi à l’univers, l’histoire et les personnages en amont. Mais c’est aussi ça l’écriture, des hauts et des bas. Et assez récemment, j’ai eu le courage de retravailler mon premier livre en réécrivant les ELLE (je suis quand même repartie de zéro en utilisant recréant tous l’univers, les personnages et l’histoire et en ne relisant même pas la première version, j’ai pris un nouveau document de texte). Et je dois avouer que j’adore me réapproprier cette histoire et la redécouvrir. En plus, je garde une certaine fierté d’écrire à nouveau ces livres en mieux et de réussir à avancer sans faire face au même difficulté, me prouvant que définitivement, j’ai évolué dans l’écriture.